Après la formation de l’équipe Performance, WordPress a réussi à inclure plusieurs améliorations de performance dans les dernières versions.
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Transcript de l’épisode
Bonjour, je suis Patricia, et vous écoutez WordPress Podcast, le bulletin d’information de la communauté WordPress. Ce programme est la traduction en français de la version originale en espagnol.
Dans cet épisode, vous trouverez les informations du 15 au 21 avril 2024.
Un sous-groupe de l’équipe Core connu sous le nom de Core-Performance a été créé il y a environ 3 ans. Ce groupe est depuis devenu une équipe autonome au sein de WordPress.
Au départ, il semblait que l’équipe Performance ne pourrait pas faire grand chose, mais grâce à l’arrivée de plusieurs personnes dans l’équipe, et même l’implication de Google comme sponsor pour certaines d’entre elles, la situation s’est améliorée de manière significative. Grâce aux expériences de l’extension Performance Lab, nous avons des améliorations très intéressantes concernant les performances de WordPress. Cette extension a maintenant été divisée en différentes extensions pour tester chaque fonctionnalité séparément.
Par exemple, les changements de WordPress 6.3 ont amélioré la façon dont WordPress charge les images, ce qui a permis ensuite la compatibilité avec des formats tels que WebP ou AVIF. Les temps de chargement ont pû être améliorés jusqu’à 21 % dans certains cas.
Un autre exemple se trouve dans la version WordPress 6.5, avec, comme première étape vers d’autres fonctionnalités, des améliorations dans le chargement des fichiers de traduction. Sachant que plus de la moitié des installations de WordPress dans le monde se font dans une langue autre que la langue par défaut, cette amélioration a eu un effet significatif : le chargement de WordPress s’est accéléré de 23 % à cet égard.
Cependant, ces améliorations ne concernent pas uniquement l’interface publique, la question de la performance concerne aussi l’expérience des utilisateurs et utilisatrices, et dans ce cas, les améliorations amenées à l’éditeur dans la version WordPress 6.5 ont réduit les temps d’accès à l’écriture de 80 % et doublé la vitesse de chargement des éléments.
Un autre élément intéressant est pour les personnes créant des extensions. Grâce à l’extension Plugin Check, elles peuvent revoir certains éléments qui affectent les performances de leur extension, qu’est-ce qui peut améliorer le chargement global de WordPress et améliorer ainsi l’expérience des personnes utilisant leur extension.
D’une manière générale, alors qu’internet est devenu 5 % plus rapide cette année, WordPress s’est amélioré de 8 %.
Les nouvelles des équipes :
L’équipe Core a proposé l’achèvement de la troisième phase du projet Rollback Auto-Update, qui implique que si quelque chose se passe mal pendant une mise à jour automatique, celle-ci s’annule sans que l’utilisateur ou l’utilisatrice n’ait à faire quoi que ce soit.
La fonction move_dir() avait été introduite dans WordPress 6.2, ce qui est plus rapide que de faire une copie. Dans WordPress 6.3, cette fonctionnalité avait été ajoutée pour les mises à jour manuelles afin qu’en cas d’échec et en présence de la personne, le système puisse revenir en arrière. Avec cette nouvelle proposition, le système pourra également revenir en arrière si quelque chose échoue dans le système de mises à jour automatiques, avec des notifications aux utilisateur·rices.
L’équipe Meta a mis à jour le thème du Pattern Directory, qui est le dépôt des compositions, sur WordPress.org. Il est maintenant entièrement composé de blocs. Ce ne sera pas la seule itération, car de nouveaux ajustements seront effectués lorsque le nouveau design sera appliqué à toutes les sections de WordPress.org.
Il est intéressant de noter que le dépôt a commencé à utiliser l’API Interactivity pour certaines fonctionnalités, comme la possibilité de marquer une composition comme favorite. Le temps de chargement a été réduit à 1 seconde, contre 3 auparavant.
L’équipe Openverse a introduit les Collections pour les étiquettes, les créateurs et les sources.
Lorsque l’on accède à un contenu, on peut visiter, pour le créateur et pour la source, d’autres contenus connexes à ceux que l’on est en train de visualiser et qui appartiennent à la même collection.
Pour une étiquette, la fonctionnalité est similaire, permettant de visualiser une collection d’images qui peuvent avoir été prises au même moment ou au même endroit, créant ainsi une collection unique.
Pour finir, ce podcast est distribué sous licence Creative Commons en tant que version dérivée de WordPress Podcast en espagnol. Vous trouverez tous les liens pour plus d’informations sur WPPodcast.fr où se trouve tout le contenu, également disponible en anglais, en espagnol, en catalan et en allemand
A la prochaine !